Archives mensuelles : avril 2009

Car les trackbacks ne sont pas une spécialité svirfnebeline*…

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Pour une fois, je vous gratifie de deux billets en une même journée. Cela n’en sera pas, pour autant, une nouvelle habitude. Ici, c’est plutôt une façon de faire mes devoirs envers la communauté blogesque fantasy ou plus communément connu dans le langage web-deux-zéro, la blogosphère fantasy.

En effet, Hugin et Munin nous explique que si la navigation par blogroll et le fait de laisser des commentaires chez les uns et les autres permet d’ouvrir son blog aux autres, le manque de trackbacks (ou rétroliens en français) limite les choses. Tout l’avantage du trackback, c’est de signaler sur le billet d’un blog que l’on fréquente que l’on a déjà traité ce sujet dans une note précédente et ainsi, on peut « linker »(relier XD) ces deux billets voire encore plus. C’est ce genre d’initiative qui renforce une communauté de bloggeurs. D’ailleurs, d’autres acteurs de la blogosphère fantasy ont fait leur devoir et vous pouvez consulter leur billet dans les liens postés ci-dessous.

* les svirfnebelins sont dans la saga des Royaumes Oubliés ainsi que l’univers de Donjons&Dragons une peuplade de gnome vivant dans les profondeurs de l’Outreterre.

Dans la Lune – Quand la Fantasy se bouge…
Fant’Asie – renforcement des liens entre blogs traitant de la fantasy
Fred H – Développer la blogosphère fantasy
Imagine… erre… – Le blogger n’est pas (plus) une île
Lectures Libres – renforçons nos liens
Livrement… – Promotion « blogosphère fantasy » ou le-billet-qui-contient-mes-devoirs-maison
Martlet – Ma vie d’écolier
Quadrant Alpha – Je blogue, tu blogues, nous bloguons…
Quoi de neuf sur ma pile? – Backlinkons comme des follasses
Reflets de mes lectures – blogosphère de la fantasy

A noter qu’il existe également un netvibes regroupant une bonne dizaine de blogs consacrés à la fantasy, pour le découvrir, vous n’avez plus qu’à cliquer- ci après: Netvibes – Biblio-Blogosphère Fantasy

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Deep Rising [un Cri dans l’océan, en VF]

Deep rising - affiche US

Deep rising - affiche US

Fiche signalétique:

Titre: Deep Rising (un Cri dans l’océan)
Réalisateur: Stephen Sommers
Année: 1998
Durée: 1h46
Vu en V.O.

Synopsis:

Finnegan, aventurier et mercenaire au long cours, sillonne la mer de Chine aux commandes du « Saipan », une vieille vedette qu’il loue fréquemment a des contrebandiers et petits trafiquants sans trop s’interroger sur les intentions de ses clients. C’est ainsi qu’une nuit Finnegan, son second et le mécanicien tombent aux mains de leurs passagers métamorphosés en un commando armé jusqu’aux dents. Leur but: investir, dévaliser et torpiller « l’Argonautica », un luxueux paquebot croisant dans les environs. Mais une fois arrivés à bord, leur plan est vite contrecarré par un invité surprise… de taille! (source: Allociné)

Mon avis:

Il s’agit d’une série B de 1998 avec Famke Jenssen notamment, actrice que j’adore. Pour moi, le contrat d’une série B, c’est de tenir ses promesses sur deux points: être divertissant et efficace. Point.

Malgré un début un peu longuet (mise en place des personnages, de leur relations et de l’intrigue), dès que les hostilités commencent, on est pris dans l’histoire. Les effets spéciaux n’ont pas trop mal vieilli, l’intégration image de synthèse/acteurs se voit à peine. Il y a quelques dialogues sympathiques – notamment un gimmick de  » Now what? » rafraîchissant dans les moments graves – et les acteurs ont dans l’ensemble un jeu correct. Le scénario est assez tordu pour être rigolo sans filer mal au crâne, c’est une série B tout de même. Au rendez-vous donc, tension entre les protagonistes, morts en série, ascenseur en panne, mitraillettes/explosions, visite de paquebot en panne et quelques petits passages légèrement « gore » (quand on découvre ce que fait l’invité surprise des restes de son dîner).

La dernière demie-heure est très jouissive car c’est une avalanche d’incohérences et d’invraisemblances (grosses comme l’invité surprise, encore lui!) qu’on ne relève absolument pas, puisqu’on est pris dans les actions rocambolesques et explosives qui mèneront au happy end. L’ultime image de Deep Rising, d’ailleurs, ne peut provoquer que l’hilarité face à la situation qu’a vécue les personnages. Je ne vous en dis pas plus. Résultat des courses, le film a rempli son contrat. Il m’a diverti et a tenu sa promesse d’efficacité « série-b-esque ». Certes, ce n’est pas le meilleur film du monde mais c’est un bon film popcorn.

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Terre d’exil, de R.A. SALVATORE [Livre II de la Légende de Drizzt]

Drizzt face à un flagelleur mental

Drizzt face à un flagelleur mental

Fiche signalétique:

Titre: Terre d’exil
Cycle: Tome 2 de la trilogie de l’elfe noir
Auteur: R.A. Salvatore
Année: 2008
Editeur: Milady
Grand format, 329 pages.


Quatrième de couverture:

Drizzt a quitté Menzoberranzan, sa ville natale, pour gagner les contrées sauvages de l’Outreterre. C’est le début pour lui d’une vie d’errance et de traque. Car Drizzt doit devenir un chasseur s’il veut prendre le dessus sur les créatures qui rôdent dans les profondeurs. Il peut heureusement compter sur l’aide de Guenhwyvar, sa fidèle panthère magique. Mais le jeune elfe noir n’est pas seulement confronté à la sauvagerie de contrées hostiles, il doit aussi faire face à une menace bien plus ancienne : sa famille ne l’a pas oublié et sa mère, la maléfique Matrone Malice, tient à resserrer les liens du sang  jusqu’à ce que mort s’ensuive.

Mon avis:

Ce tome peut, peut-être, lasser le lecteur atteint de claustrophobie puisqu’à l’instar du premier tome, l’intrigue se déroule uniquement dans les tunnels souterrains de l’Outreterre. Point de retour à Menzoberrenzan, c’est la fuite vers la survie pour Drizzt Do’Urden. Les paysages décrits seront donc sensiblement les mêmes que ceux du livre précédent. La première partie est un peu ennuyeuse bien que l’on apprenne à mieux connaître encore notre héros renégat. Les autres parties nous montrent d’autres aspects de l’Outreterre, notamment la culture svirfnebeline. La quatrième puis la cinquième partie gagnent en puissance pour achever le crescendo distillé habilement tout au long de l’ouvrage.

Cependant, j’ai trouvé ce livre plus laborieux que le premier, bien que le style agréable de Salvatore soit au rendez-vous. La description détaillée des combats est toujours aussi immersive sans alourdir le texte. Il y a quand même, selon moi, quelques scènes qui n’ajoutent pas grand chose au récit mais elles sont peu nombreuses. Globalement, suivre les tribulations de ce drow a été passionnant. J’ai dévoré ce tome en moins de trois soirées tout de même.  Bien sûr, il faut aimer ce type d’univers ou ne pas être fermé au merveilleux pour adhérer au postulat de départ.

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Balzac et la Petite Tailleuse chinoise, de Dai SIJIE

Invitation au voyage

Invitation au voyage

Fiche signalétique:

Titre: Balzac et la Petite Tailleuse chinoise
Auteur: Dai Sijie
Année: 2008
Editeur: folio
Format poche, 229 pages.

Quatrième de couverture:

En 1971, comme des millions d’autres jeunes citadins chinois, le narrateur et son ami Luo sont envoyés sur une haute montagne isolée voisine du Tibet, où ils seront « éduqués » par les paysans. Les adolescents ont trois chances sur mille de revenir un jour dans leur ville natale. Dans le village voisin, un autre jeune de la ville cache scrupuleusement une valise remplie de livres interdits : Balzac, Flaubert, Hugo, Kipling, Emily Bronté, Rousseau, Dostoïevski… Grâce à ces trésors, la ravissante petite tailleuse, jeune fille convoitée par tous, ne sera plus jamais la même. Ecrit avec un accent de vérité confondant, un roman fort qui, tout en nous plongeant dans la Chine communiste, raconte une belle histoire d’amitié et d’amour, auréolée de la magie de la littérature.

Mon avis:

L’accroche publicitaire a raison. Ce livre est empreint de magie et de littérature.  Et pourtant, je l’avoue, je n’ai pas d’attirance particulière ni pour la Chine, ni pour la période Mao. La Chine ne m’a jamais fascinée, vraiment. Mais j’avais tellement entendu parler de ce livre comme d’un incontournable que je m’y suis lancée, sans rechigner, en laissant agir ma curiosité. Bien m’en a pris!

Le premier chapitre commence de façon intéressante, sans préambule, ni ambages mais plutôt en plein milieu d’une scène qui nous permettra d’apprendre qui est le narrateur et son ami. Le style est un mélange de conte et de journal avec parfois des accents pédagogiques pour situer le contexte de façon plus précise. Toutefois, certains passages m’ont paru trop enfantins ou naïfs d’un point de vue stylisque. J’ai ressenti chez Dai Sijie comme une légèreté de ton, même s’il y a des situations dramatiques ou douloureuses ; une manière de montrer un témoignage simple sur la vérité d’une époque révolue et peut-être sans attirer le lecteur dans le pathos.  On s’attache facilement aux personnages, on les suit dans leur vie qui semble sans avenir et ils arrivent à nous faire sourire par leur débrouillardise ou leur espièglerie, par exemple, l’anecdote du réveil. La « littérature occidentale » est comme personnifiée, on la voit exotique, mystérieuse, interdite, précieuse comme un trésor à travers les yeux de Luo, de la petite Tailleuse et du narrateur.  La magie réside en cela. D’ailleurs, l’histoire d’amour qui naît doucement n’a lieu que par l’entremise de la littérature, vecteur des sentiments.

Ce livre m’a beaucoup plu, objectivement. Il m’a permis de me cultiver un peu plus sur cette époque compliquée et fermée de la Chine maoïste. Je vous le conseille, je pense qu’il est dommage de passer à côté. Le roman est assez court et se lit vite, voire trop vite, comme un voyage express dans l’Empire du Milieu.

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Classé dans Classique, Livres

Sur ma table de chevet… et pas que.

Dans ma pile à lire...

Dans ma pile à lire...

Un petit billet rapide pour vous parler de mes lectures en cours et qui, bien sûr, feront l’objet d’un article une fois l’ouvrage terminé.  Pour une fois, je m’en sors pas trop mal. Seulement quatre livres en même temps, mais pas sur la même timeline, hein^^

En fin de billets, j’ai ajouté les jeux video pour lesquels je suis le plus assidue en ce moment.  C’est parti.

[LysEntropik chuchote: L’avantage de ce billet, c’est qu’une fois posté, je vais me sentir obligée de finir ces bouquins, c’est beau la culpabilité parfois, non?]

Allez, zou!

– L I V R E S –

Les torrents d’argent (Livre 5 de la Légende de Drizzt),
de R.A. Salvatore

J’en ai lu les 2 tiers, j’entame la troisième partie de l’ouvrage. C’est bon signe pour une critique dans pas trop longtemps.

Valombre, Avatars Tome I,
de Scott Ciencin

Lu jusqu’à la moitié puis délaissé, mais juste un temps, pour poursuivre les « aventures drizztiennes » lorsqu’elles ont pointé le bout de leur nez.

Jonathan Strange & Mr. Norrell,
de Susanna Clarke

Je n’en ai lu qu’une cent cinquantaine de pages, c’est-à-dire pas grand chose, vu le pavé. J’ai dû le commencer en début d’année et n’y ai pas retouché depuis. Enfin si, de temps en temps, je relis la double page où se trouve mon marque-page pour me remettre dans le bain mais j’avoue qu’il me tombe un peu des mains.

Balzac et la petite tailleuse chinoise,
de Dai Sijie

Là encore, j’en suis à la moitié et sachant que le livre est plutôt court, je l’aurai terminé assez vite.

– G A M E S   PC –

GTA San Andreas

Je me balade à San Fierro avec mon low rider ou toute autre voiture « de passage », pour ne pas abimer les belles carrosseries que j’ai dans mon garage 4 places.

Disciples II

Non, les jeux en tour par tour ne sont pas du tout chronophages, pfff. C’est pas ma faute, j’adore les Heroes-like surtout s’ils sont bien fichus.

Voilà de quoi m’occuper ce week-end 😉

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Classé dans Blogging, Jeux Video, Livres

Pathfinder, le sang du guerrier

Pathfinder

Pathfinder

Fiche signalétique:

Titre: Pathfinder, le sang du guerrier
Réalisateur: Marcus Nispel
Année: 2007
Durée: 1h40
Vu en V.O.

Synopsis:

Plus de cinq siècles avant que Christophe Colomb ne découvre officiellement l’Amérique, un drakkar viking aborda les côtes de ce continent sauvage. Entre les barbares du nord et les Indiens natifs, le choc fut effroyable, et seul un enfant viking survécut. Adopté par la tribu des Indiens Wampanoag, le jeune homme blanc désormais connu sous le nom de Ghost grandit et devint un redoutable guerrier.

Quinze ans plus tard, alors que Ghost essaie encore d’oublier son passé, les Vikings reviennent, anéantissent sa tribu et mettent en péril la femme qu’il aime, Starfire. A nouveau seul rescapé et assoiffé de vengeance, Ghost va devoir mener le plus difficile des combats. Guidé par le Pathfinder, un puissant shaman qui voit en lui le futur meneur de son peuple, il va se lancer dans la plus spectaculaire des aventures… (source: Allociné)

Mon avis:

Dès le générique, la claque, on en prend plein les yeux. Et malheureusement, cela va être un peu le seul but du film. Les paysages sont vraiment mis en valeur dans une lumière froide assez glauque. La brume, très présente lors de certaines scènes, fait parfois office de second rôle ce qui gâche de temps en temps la compréhension de l’action en cours. Les costumes et décors sont de la même façon très bien pensés et majestueusement imposants pour les vikings. Les personnages cultivent tous un mystère qui ne sera pas dissipé par les maigres dialogues délivrés au compte-goutte. Les réactions et la psychologie des protagonistes restent prévisibles. Les scènes de combats sont compliquées, chargées de détails ingénieux mais traînent en longueur car trop travaillées.

Le scénario était la promesse d’une belle histoire cependant je n’ai ressenti aucune émotion dans la mise en scène proposée. Et c’est dommage. Malgré cette avalanche de défauts, il y a deux points positifs à concéder au film: le travail visuel, tout simplement splendide, et la subjectivité du film. Je m’explique. Les vikings sont représentés selon la légende transmise par les Indiens de génération en génération. Ils paraissent ici donc plus féroces, brutaux, imposants, cruels qu’ils ne l’étaient en réalité (pas loin quand même, c’étaient pas des soubrettes non plus) , vus sous le prisme de la souffrance du peuple indien. Et cette subjectivité-là est finalement assez originale. J’avoue que je n’avais pas compris au tout début du film et c’est en faisant la remarque à mon compagnon qu’il m’a éclairé sur l’angle narratif.

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du genre, bien entendu.

Mais on peut s’en passer sauf si vous êtes amoureuse de Karl Urban (Eomer, un des Rohirrim dans le Seigneur des Anneaux) 😉

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Le sang du temps, de Maxime CHATTAM

Une couverture qui donne le ton

Une couverture qui donne le ton

Fiche signalétique:

Titre: Le sang du temps
Auteur: Maxime Chattam
Année: 2007
Editeur: Pocket
Format poche, 467 pages.

Quatrième de couverture:

Dans Le Sang du temps, l’auteur noue deux intrigues sans rapport apparent pour bâtir un thriller impitoyable, entre présent et passé. Le présent, c’est l’automne 2005: Marion quitte Paris dans l’urgence et se réfugie au Mont-Saint-Michel par l’intermédiaire de la DST, où elle est accueillie par une communauté religieuse et où très vite elle se sent espionnée. Le passé, c’est un certain mois de mars 1928, en Egypte, lorsqu’on retrouve des enfants au corps meurtris dans des nécropoles de l’agglomération du Caire. Serait-ce là l’oeuvre de la Goule monstrueuse des Mille et une nuits? La rumeur circule, même si le détective Matheson n’y croit pas.

Mon avis:

Dans cet ouvrage, deux intrigues s’entremêlent. A mon humble avis, il y a une intrigue de trop: celle de Marion. On stagne vite et on comprend alors que l’histoire de l’héroïne n’est qu’un prétexte déguisé pour faire vivre la deuxième intrigue, celle du passé. Toutefois, les atmosphères sont agréablement retranscrites, celle du Mont Saint-Michel, mystérieuse et spirituelle et celle du Caire, exotique, mystique parfois brutale. On peut noter d’ailleurs l’extraordinaire documentation de Chattam afin de livrer des descriptions fidèles et non pas des inventions fantaisistes. J’ai remarqué une petite incohérence dans les noms des religieux du Mont ce qui m’a chagriné tout le long du récit.  J’ai bien aimé ce livre malgré tout et en grande partie, grâce à l’énigme du Caire, très bien ficelée. Chattam nous emmène sur des chemins qui sont, en fait, des impasses et l’on se surprend à chercher des indices pour dénouer l’enquête du détective anglais Matheson. Pour moi, c’est donc un thriller en demi-teinte, à cause de la différence d’intensité.  Outre quelques longueurs et un vocabulaire parfois répétitif, le style est fluide et agréable. Notons que les meurtres perpétrés au Caire sont d’une violence rare et plein d’une macabre ingéniosité ce qui pourrait gêner le lecteur un peu trop sensible.

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Classé dans Livres, Thriller

Terre Natale, de R.A. SALVATORE [Livre I de la Légende de Drizzt]

Magnifique illustration par Todd Lockwood

Magnifique illustration par Todd Lockwood

Fiche signalétique:

Titre: Terre natale
Cycle: Tome 1 de la trilogie de l’elfe noir
Année: 2008
Editeur: Milady
Grand format, 376 pages.

Quatrième de couverture:
Drizzt est un elfe noir, un drow, né en Outreterre, un monde souterrain où abondent les créatures maléfiques et où le pouvoir s’obtient par la guerre ou le meurtre. L’honneur, l’amitié, l’amour n’y ont pas leur place. Drizzt y fait le rude apprentissage d’une vie de servitude au sein d’une société où chaque maison est dirigée par une matrone. Bien qu’il ait été élevé dans un système de valeurs totalement perverti et qu’il soit rompu à l’art du combat, Drizzt prend peu à peu conscience qu’il n’est pas comme les autres drows. Il aspire à une vie différente et refuse de devenir un assassin au service de sa maison. Mais il sait que, s’il veut survivre, il doit dissimuler et peut-être nier sa véritable nature. Jusqu’au jour où cela ne suffira plus. Et ce jour-là, Drizzt devra se battre seul contre tous.

Mon avis:
C’est le livre fondateur de légende du drow renégat. Un must-have pour tous les passionnés de Donjons et Dragons et, notamment, du monde imaginaire des Royaumes Oubliés. R.A. Salvatore nous dépeint l’Outreterre et Menzoberranzan, la ville drow, avec force de détails merveilleux et effrayants et nous explique les rouages complexes de la société elfe noire: sa politique, son culte et son matriarcat omnipotent. Mais le coeur de l’ouvrage, c’est bien Drizzt lui-même, son évolution dans ce monde auquel il se sent étranger. La relation conflictuelle avec sa mère, Matrone Malice et ses soeurs, confirme que Drizzt est différent des autres, il ose s’opposer. Enfin, les idéaux qu’il se forge grâce à ses expériences et à son père-mentor, Zaknafein, vont l’amener à faire des choix cruciaux qui le suivront tout le reste de sa vie.

L’auteur excelle dans les descriptions sans alourdir le propos. Les dialogues sont bien pesés et nous reflètent parfaitement la cruauté de ce peuple. Inutile de dire que j’ai adoré, je me suis laissée guider sans rechigner dans les méandres des souterrains outreterriens. Une pure merveille, un classique du genre grâce un auteur qui maîtrise aussi bien le fond que la forme.

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Classé dans Fantasy, Livres

Outlander, le dernier viking

Outlander

ça pète comme affiche, non?

Fiche signalétique:
Titre: Outlander, le dernier viking
Réalisateur: Howard McCain
Année: 2009 (sorti directement en DVD)
Durée: 1h50
Vu en V.O.

Synopsis:

Sous le règne des Vikings, un homme venu de l’espace – Kainan – s’écrase sur la Terre, apportant avec lui une créature terrifiante, un prédateur extraterrestre connu sous le nom de Moorwen. Alors que la bête plonge les environs dans le chaos, les vikings, d’abord suspicieux envers ce mystérieux étranger, s’associent bientôt à Kainan pour en venir à bout. Lui seul pourra les mener à la victoire… (Source: Allociné )

Mon avis:

Par le producteur du Seigneur des Anneaux nous dit l’accroche. Non, non c’est pas du tout pour attirer le rôliste, dépité par la version 4.0 du dernier D&D, ni l’amateur de romans avec elfes et orcs. Au moins, le public est bien ciblé.

Crossover entre plusieurs genres de l’imaginaire, Science-Fiction, Fantasy et Fantastique, il faut d’abord accepter ce « transgenre » pour entrer pleinement dans l’aventure épique que propose le film. Justement, j’ai très bien accroché à ce mélange rafraîchissant. Les décors (SF et Viking), les paysages et la lumière nous plongent directement dans l’ambiance. Le scénario est intéressant et la psychologie des personnages assez fouillée malgré l’emploi de stéréotypes, tels que:

  • le vieux roi [Rothgar] plein de sagesse
  • le jeune guerrier [Wulfric] aspirant au trône qui pense avec sa grosse épée
  • l’étranger réfléchi [Kainan] qui a les clefs du dénouement
  • le bourru sympathique et alcoolo [Boromir] présent pour ajouter du comique
  • LE personnage féminin [Freya], ni trop pouffe, ni trop soumise, ni trop guerrière

D’ailleurs, la présence d’un seul personnage féminin marquant fait partie des bémol mais soyons francs, c’est souvent le cas.  Notons que le jeu d’acteur est plus qu’ honorable. N’oublions pas d’ailleurs la présence de Ron Perlman [Le nom de la rose, La cité des enfants perdus, Highlander, Alien IV, Hellboy] qui campe très bien son viking et John Hurt [Harry Potter à l’école des sorciers, Hellboy, V pour Vendetta …] avec un look Gandalfien sympatoche dans le rôle du roi.  La lutte contre le « Moorwen » est le noeud principal de l’intrigue, c’est un monstre plutôt original et très joliment modélisé: effrayant et puissant. Scènes narratives, de dialogues et d’actions s’enchaînent parfaitement dans un dosage idéal. Malgré une durée de presque deux heures, je ne me suis pas ennuyée une seconde. Outlander entre directement dans la catégorie: Efficace.

Je terminerai cette chronique par les petits points noirs du film. Tout d’abord, dès que tous les protagonistes se sont rencontrés, on devine assez aisément le type de relation qu’ils auront à la fin. Le monsieur avec la madame etc… Autre point noir, quelques hommages malvenus qui sonnent plus comme un manque d’imagination dans les noms des personnages: hé oui, la demoiselle s’appelle Freya (sont pas allés chercher loin niveau mythologie viking) et le monsieur alcoolo-comique Boromir (si, si ils ont osé). On peut dire aussi que le côté SF est peu fouillé au final, on apprend peu de choses sur le monde d’origine de Kainan. J’aurais aimé en savoir plus. Malgré tout, sans être un chef d’oeuvre ultra incontournable, c’est joli, agréable à regarder, quelques pointes d’originalité, plutôt bien filmé avec un directeur de la photo qui a dû s’éclater. Il ne faut pas bouder son plaisir pour ce type de production. Efficace donc.

=

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Just a start.

Voilà. Nouveau blog. Nouvelles ambitions. Nouveaux buts. Nouvelle bloggueuse… NAH! Pas vraiment nouvelle. Juste envie de blogguer différemment. Et pour bien commencer ce début (quelques pléonasmes laissés en pâture) une explication de texte sur mon titre n’accrocheur. Vous aussi, vous avez remarqué?

Livresquement entropique, en voilà des termes compliqués et soporifiques pour désigner…. hmmm pas grand chose d’extraordinaire. C’est une métaphore un tantinet « alambiquée », je l’avoue. L’entropie permet de mesurer le degré de désordre de la matière (je vulgarise à mort là) . Métaphoriquement, le terme s’apparente à désordre, agitation et par extension au chaos. Oui, entropique n’a donc aucun rapport avec les Sunlights de Gilbert.

Livresquement, quant à lui,  a claqué dans mes oreilles et ça a fait wahou! J’emploie assez souvent le mot « livresque » qui signifie simplement tout ce qui peut se rencontrer dans les livres. Plutôt que de titrer « Entropie Livresque » (ceci dit, ça aurait pu) j’ai préféré la forme adverbiale qui a un petit goût de suranné, de pompeux, de too much. Donc, livresquement entropique!, c’est une entrée en matière, un « souhaitage de bienvenue » dans ma bibliothèque désordonnée qui ne contient pas que des livres. Si, si, j’vous jure.

Pour les paresseux, je vous offre gracieusement le pitch du blog – ou en d’autres termes ma ligne de conduite – critiques de livres (principalement), jeux video et films. Bienvenue!

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