Fiche signalétique
Titre: Disciples II
Année: 2002
Editeur: Strategy First
Genre: Stratégie au tour par tour
Je vous avais parlé de ce jeu, y’a quelques temps, sur ce billet-ci. Je n’ai pas complètement tout terminé de fond en comble mais j’y ai joué assez longtemps pour vous en parler. Faut dire, c’est le genre de jeu auquel on peut y passer des mois sans en avoir vu le bout tellement la durée est grande. Tout d’abord, petit préambule:
- Pour ceux qui ne comprennent rien aux jeux PC (et/ou console)[ je vais pas commencer une guerre de chapelle] parce que ça ne les intéresse pas, bouh c’est violent, parce que c’est pas divertissant et que ça abrutit les gens au point de les transformer en zombie: passez votre chemin, brave ami, vous allez vous ennuyez becoz’ on va parler gaming.
- Pour celles et ceux qui ont douze persos sur Second Life, la collec’ complète des Sims et doivent s’occuper de leur Nintendogs, j’ai rien contre vous non plus mais on va parler gaming et non pas casual gaming. J’espère que vous arriverez à suivre surtout.
- Pour ceux à qui « HoM&M » fait penser à des heures joyeuses d’exploration et de batailles et non pas à un mantra, vous allez aimer, enfin je crois.
Présentation succincte
Disciples II est à Heroes of Might and Magic ce qu’est Sacred à Diablo II ou encre Warlords Battlecry à Warcraft III, un titre-like. Cela ressemble à l’original, c’est sympatoche comme l’original, y’a deux-trois petits détails qui différent pour ne pas tomber dans la pure copie (quoique) mais surtout c’est fait par un studio qui a pas les moyens de l’original. Néanmoins, ça fait passer le temps en attendant la prochaine grosse sortie, non je pense pas à Diablo III [*bave et dit dans un râle « Blizzard, grouillez-vous les miches »*]. Cette introduction pour vous dire que comme c’est un HoM&M-like, je ne vais pas tout expliquer, juste vous raconter les points intéressants qui diffèrent de l’original.
Ce qui est pas pareil
Première différence, vous aurez droit à unité spéciale appelée Rod-Bearer (ou planteur de bâtons en fr) qui sert à poser un étendard à côté d’une ressource pour en faire profiter son territoire. J’ai trouvé ceci extrêmement pratique puisque pendant que mes gaillards vont se fighter ou explorer un coin de la carte, le Rod-bearer va tranquillou me récupérer ou piquer les ressources du voisin. Ceci dit, c’est une bouse nivau armure donc faites gaffe à ses miches.
Deuxièment, les groupes n’ont rien à voir. Bien sûr, vous enrôlez un leader pour créer un groupe et lui ajouter des units. Sauf qu’au départ votre leader n’a droit qu’à trois units avec lui (trois cases), ces units ne sont pas empilables comme dans HoM&M mais peuvent prendre des level et donc gagner en puissance. Tout ceci en plus de l’upgrade de leur bâtiment correspondant dans votre forteresse. Le leader lui aussi prend des levels et gagne de nouvelles compétences comme porter des artefacts ou des grimoires, aller plus vite ou prendre avec lui une unité supplémentaire. Résultat, plus de vigilance. Au début, vous êtes donc un plouc level 1 accompagné d’un mage, voleur, prêtre guerrier ou voleur (au choix) tous level 1. S’ils meurent, vous pouvez les ressuciter mais ces derniers ne prendront pas les points d’XP d’un combat gagné.
Mon avis
Si graphiquement, le jeu paraît dépassé, il n’est pourtant pas pas repoussant de mocheté [Il est plus tout jeune, ça commence à dater]. Les cartes sont grandes et agréables, on repère bien les ressources, les groupes à combattre et les forteresses ennemies. Les missions sont variées et le degré de difficulté évolue bien en fonction. Si certaines sont ardues, c’est pour mieux vous faire cogiter pour trouver la bonne stratégie afin de réussir. En plus des missions liés à l’histoire, vous pourrez faire des missions one-shot en épousant une autre faction par exemple. Bref, un jeu bien pensé, agréable, extrêment chronophage qui ravira tous les fans de stratégie au tour à tour qui ont marre de se retaper les missions refaites mille fois des HoM&M précédents.